Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Echappée Belle 2015 : récit

 

Affiche_EBHH_2015.jpgAh cette Echappée Belle !! Depuis le temps que je l’attendais... m'y voilà enfin au matin du 28 août. C'est que pour une course fin août, il faut le tenir l’entraînement ! Pour moi, depuis juillet c’est un peu galère, difficile de rester assidu tout l’été, il y a de la lassitude. C’est donc après une courte nuit (bien trop courte) que nous voilà avec Amandine à Vizille au départ de cette aventure belledonnienne. Le temps est doux et s’annonce chaud pour le week-end.

 

778063.jpg

 

 

JOUR 1, celui que je retiens

IMG_20150828_054054.jpg6h05, départ du domaine du château de Vizille. J’essaie de monter à bon rythme mais pas trop. Je m’attendais à un chemin plus raide mais c’est finalement assez rapide. Dans la montée, je commence à sentir ma gêne au tendon d’Achille qui m’enquiquine depuis le printemps. Je me dis que ça peut passer même si je reste pessimiste. Au lac Luitel, je croise Amandine, qui a posé son vendredi. Je lui donne mes premières poubelles (et oui l’écologie ça n’a pas de prix J) et nous repartons chacun de notre côté. Je la vois ensuite à plusieurs reprises sur le chemin menant à Chamrousse et au premier point de ravitaillement, le foyer de ski de fond de l’Arselle. Ca y est ! J’y suis, ça a été vite. Amandine doit me ravitailler en poudre pour boisson énergétique et en compotes. Malheureusement, elle, comme d’autres, ne trouve pas l’endroit qui est mal indiqué quand on se rend à Chamrousse. Même si le chemin est long avant d’apercevoir de nouveau les accompagnants (au Pleynet, à 50 km d’ici), je ne m’inquiète pas trop, j’ai quelques sachets de réserve et je trouverais bien quelque chose aux prochains ravitaillements. Après l’Arselle, la montée se poursuit et les chemins commencent à se faire plus alpins. Lac Achard, col IMG_20150828_102411.jpgde l’Infernet, j’arrive sur les hauteurs de Chamrousse. Je retrouve Amandine  au col de la Botte. Elle a profité des remontées mécaniques pour profiter de la belle luminosité matinale. Je récupère rapidement une compote, ça y’est le loupé du ravitaillement est rattrapé. Je suis en forme, plus de douleur au tendon, cool ! Je reconnais un tee-shirt de finisher de l’Ut4M, couru la semaine passée. Il faut avoir une sacrée caisse pour enchaîner. J’ai affaire au 12ème de l’épreuve (en 35h). Le temps de me dire que s’il est là c’est peut-être que je vais trop vite. Que nenni, je gère ! Gestion. Gestion. Gestion. Les 3 mots clés que nous a serinés le gentil organisateur de l’épreuve au départ à Vizille. Descente aux lacs Robert, remontée au lac David (je ne connaissais pas ce bout, c’est raide !) et redescente au refuge de la Pra. La vache ! ça cogne bien ce matin. Le temps de recharger mon sac à boisson, pause à l’ombre, doliprane (je me méfie du soleil pardi) et c’est reparti vers le Croix de Belledonne, à 2926m. Ce chemin je le connais très bien, raidillon jusqu’aux lacs du Doménon. Des baigneurs ! C’est dire s’il fait chaud, ils sont quand même hauts ces lacs. Montée dans les éboulis rouges de la Croix de Belledonne. Les concurrents profitent de la vue du sommet et il faut dire que c’est particulièrement bien dégagé aujourd’hui. Moi, j’en profite pour les doubler (gnarf gnarf) et je redescends vers le col de Freydane. Je m’attendais à une remontée au col mais rien, plutôt une bonne surprise. Je demande aux bénévoles si le suivi en direct fonctionne car d’après les textos d’Amandine, ça n’est pas le cas. Apparemment, ça ne capte pas. Un rapide replat suit le col et on débouche au-dessus du glacier de Freydane. Superbe vue sur les 3 pics de Belledonne. L’itinéraire de montée au Grand Pic, que j’ai suivi au début de l’été se dévoile, il est impressionnant mais que la neige a fondu depuis juillet. L’été 2015 a vraiment été chaud ! Bref, j’enquille dans la descente très technique du lac Blanc. J’y prends du plaisir, je fonce un peu et double pas mal de coureurs, je poursuis dans mon élan jusqu’au refuge Jean Collet, point de ravitaillement. Il est maintenant 13h30, ça tape et l’ombre se fait rare autour du refuge. Je rase les murs et reprend un peu mon souffle avec quelques allers et venues entre le ravitaillement, en plein cagnard, et l’ombre. Plutôt sympas les bénévoles, ils remplissent mes bidons. Je me fais prêter de la crème solaire. Cette chaleur m’inquiète. Ça fait un moment que je n’ai pas vu les supporters. Le parcours est trop isolé. Pas très motivant pour repartir, j’avance pourtant bien mais cet état nauséeux qui persiste depuis ce matin gâche un peu le plaisir. Bon assez trainé, un nouveau col m’attend, et même deux : le col de la Mine de Fer d’abord puis la brèche de Roche Fendue. Le parcours est vraiment très minéral à cet endroit mais les pentes sont raisonnables et j’avance toujours à bon rythme. Visiblement j’ai gagné une place au classement, l’hélicoptère des secours quitte le col de la Mine de Fer peu avant mon arrivée.  A la brèche de Roche Fendue, nouvelle descente technique suivie d’un sentier en balcon jusqu’au pas de la Coche. Je me lâche un peu, je connais ce tronçon, pas d’inattendu. Je dépasse pas mal de monde. Pas de la Coche rejoint vers 16h, je suis apparemment dans les 60 premiers. Pas évident de savoir où on en est dans tout ça. Beaucoup de chassés-croisés dans le peloton, je vois toujours les mêmes têtes, devant ou derrière. Peu importe, on fera les comptes à la fin. Là, je profite d’un des deux ravitaillements express de la compétition. Que de la boisson mais j’en profite, l’eau gazeuse coule à flots, que c’est bon ! C’est reparti vers le col de la Vache. Long et beau parcours d’altitude qui se finit par une montée dans de gros éboulis. Visiblement, la caillasse, tout le monde n’y est pas habitué. Des concurrents paraissent avoir peur. J’ai une carte à jouer ! Une fois au col, je décide de faire la descente dans les éboulis. Je m’y retrouve assez seul. C’est superbe ! Rives du lac de Cos, celles du lac de Cottepens, lac Noir et descente rapide mais difficile jusqu’au chalet du Gleyzin. Le Pleynet semble tout proche. Mais… la bonne blague, on ne va pas y aller comme ça, il faut faire tout le tour d’un fond de vallon pour arriver à cette base de vie, avec quelques montées imprévues à la clé. Je ne me laisse pas intimider et garde mon entrain, je continue sur le même rythme jusqu’au Pleynet où je vais pouvoir retrouver toute la famille et reprendre sereinement des forces. 

Eh ben personne… le site est grand. Je fais rapidement le tour ravito, vestiaire… toilettes (on se sait jamais !). Personne… donc ça m’énerve, Le Pleynet c’était clairement le lieu qu’on avait défini pour se retrouver après 40km à courir tout seul. Je prends sur moi, ils vont arriver, je récupère mon sac d’allégement qui m’a suivi jusqu’ici (il est fiable lui J ) et commence à me changer pour la nuit qui arrive : le collant remplace le short, nouvelles chaussettes. Je badigeonne mes pieds à la NOK. Ah ça y’est les voilà : Amandine et les enfants, Papy et Mamie, Lucile et Lisa.  Ils vont pourvoir me donner un coup de main, y a encore plein de choses à faire ! Réapprovisionnement du sac et s’alimenter. Des fourmillements dans les doigts me font penser que je suis faible et qu’il faut manger. Je mange beaucoup. Amandine me dégote même des crozets. Très poivrés et non salés mais ça devrait me caler. Ceci fait, l’heure n’est pas loin de s’être écoulée, je repars. Un chemin descendant suivi d’une section plane sur route et piste m’attend. Je sens rapidement un frottement dans le dos. Manifestement le tuyau du sac à eau n’est pas positionné comme d’habitude. Un peu entêté je refuse de m’arrêter. J’essaie de le repositionner  et de me protéger avec la main… rien n’y fait. Après 10 minutes, c’est déjà trop tard, ça m’a mis le dos à vif…. gros bêta ! Je m’arrête et règle le problème.

LA NUIT, l’heure du thé

J’entame maintenant, avec un accolyte, la montée vers le chalet de la Grande Valloire, une montée sévère dans une forêt épaisse. Ca y est, il fait nuit noire. Rapidement je sens une barre à l’estomac, je suis mal. Mon accolyte s’envole. Moi, je traîne, je m’assoie, je m’allonge, je me couvre pour rester au chaud. Dur d’avancer, je me résigne et avance au ralenti mais à rythme régulier, ça devrait me laisser le temps de récupérer. Le plat de crozets, il faut le digérer, ce n’était vraiment pas une bonne idée… Quelques coureurs me dépassent, dont une anglaise qui finira 3ème féminine, 1er chassé-croisé d’une longue série. Après 2 heures de calvaire, j’atteins le chalet. Les bénévoles me servent un thé sucré, on échange quelques mots. Ils me remotivent. Je sens que les forces reviennent. Il faut maintenant continuer jusqu’au ravitaillement du Gleyzin, un sentier en balcon avec quelques montées et descentes courtes. Beaucoup de bénévoles, beaucoup de thé dans le secteur ! Chalet de la Petite Valloire, chalet du Léat,… hésitation avec le balisage de nuit, les fanions sont parfois très espacés… chalet du Bout  (bénévole seul, c’est louche non ?) puis descente sur le Gleyzin (ça me rappelle quelques randonnées) où je retrouve Amandine, Jean-Baptiste, Maëlle et Lucile, ma petite anglaise, et une bonne tasse de thé !

Il faut embrayer sur un gros morceau de l’épreuve, le col Morétan à 2500m d’altitude. Je ne m’en fais pas, c’est à prendre par étapes. D’abord le refuge de l’Oule. J’en monte un bon morceau avec Jean-Baptiste. On dirait qu’il serait bien motivé pour aller au bout ! Au refuge, un bon thé (je deviens accro). 2ème étape, un raidillon, qui m’a laissé un souvenir difficile lors d’une randonnée, pour atteindre un plateau de caillasses. Je me retourne, la vue est belle, la chasse est donnée par les quelques frontales montant à leur tour. Les aboiements des patous du refuge permettent de compter les poursuivants et se rendre compte des écarts. Il me reste le final que j’effectue tranquillement pour rejoindre le col à quatre pattes.

Du col, c’est le basculement dans un autre monde. Le vallon est rythmé par les coups de semonce adressés aux loups en protection des troupeaux. La descente, équipée de nombreuses cordes fixes, est technique. Quelques névés à traverser. Soudain, brouhaha sur la droite, chute de rochers. J’aperçois comme un réfléchissant du balisage mais au mauvais endroit. Il disparaît… était-ce un animal ? une hallucination ? Allez je ne traîne pas et dévale la moraine. Je passe à proximité des lacs Morétan. On commence à retrouver un sentier. Celui-ci est long et légèrement descendant. Au ravitaillement express de Périoule je me fais doubler par une fusée ! Mais oui c’est bien un solo ! Qu’est-ce qu’il lui arrive pour courir à cet allure ! Ca contraste avec ce concurrent qui, assis sous la tente, souhaite abandonner. Bon courage à lui, le plus simple étant de monter au Super Collet pour retrouver la civilisation et confirmer son abandon… courage 10km et 700m de dénivelée J ! Après un nouveau thé, je poursuis la descente en solitaire et me lance dans la montée vers le Super Collet. Juste ignoble : piste forestière, montant droit dans la pente, non désherbée… J’imagine des lacets dans cette piste, j’y mets toutes mes forces mais je craque dans les derniers mètres où la pente s’adoucit. Comme à chaque fois, on ralentit, on se fait doubler. Dur pour le moral… Je continue comme je peux et débouche à la base de vie du Super Collet peu après le lever du jour.

JOUR 2, on fait ce qu’on peut

Tout heureux de retrouver Amandine et Maëlle dans ce lieu qui est encore bien désert. Je me restaure, me fais soigner une ampoule douloureuse, change de chaussettes. Mon classement se situe toujours dans les 40 premiers mais ça commence sérieusement à m’obnubiler. Je dois me maintenir, je dois me maintenir. Les mots clés « Gestion » « Gestion » « Gestion » sont bien lointains. Je suis la tête dans le guidon. Je m’apprête à repartir. Maëlle est malade. La nuit a été éprouvante pour tout le monde. Elle est bien courageuse et motivée pour me suivre.IMG_20150829_044916.jpg

La suite du parcours, c’est la remontée des pistes de ski du collet d’Allevard. Du pur bonheur… non je rigole. De quoi je me plains il fait encore frais. Au sommet de la station, aux crêtes de la Plagne, je reconnais Jean-Luc, photographe de l’Echappée Belle, et grand tennisman crollois, que j’ai déjà croisé aux lacs du Doménon la veille. Cette rencontre est un nouveau prétexte à faire une pause, je suis assommé par le sommeil. Les montées m’endorment, je ralentis machinalement et n’arrive pas à me réveiller. Je m’allonge 10 minutes mais elles se transforment en 10 secondes… j’ai un classement à tenir. Je me contenterais donc de cette petite sieste. J’attaque la section vers Val Pelouse que j’aperçois au loin… très loin. Je ne connais pas cette portion mais je l’imagine plus simple et les commentaires autour de moi vont dans ce sens. Grosse erreur les amis, c’est terrible, chaud et infini ce qui m’attend. En ce début de deuxième jour, les jambes commencent à souffrir et je dois m’encourager à m’engager dans une nouvelle longue descente. Celle-ci mène au refuge de Pré Nouveau. Je connais tellement bien le coin, qu’en y arrivant, je pense déjà être au refuge des Férices. Et non, il me faut encore monter 600m pour y parvenir. Je suis dans le dur. Je prends un gel énergétique et me cale dans le rythme du coureur précédent. Si je ne le suis pas, je me connais, je vais enchaîner les pauses. Ça y est, on y arrive, l’abri sommaire des Férices. Val Pelouse paraît encore très très loin. La suite de l’itinéraire se dessine le long d’une crête dont on doit rejoindre le faîte. Autant dire qu’il reste encore une tirée. On espère des bonnes nouvelles des bénévoles mais ils confirment les craintes, encore 500m de dénivelée jusque là-haut. Mon poisson pilote au tee-shirt rouge m’a devancé sur l’étroit sentier. Je le rejoins. Ça cogne de nouveau. Pas un arbre, des pentues ardues et herbeuses. Et dire que je suis toujours en collant, j’ai oublié de remettre mon short ce matin. C’est une étuve ! La chaleur me fait peur. Je me défends comme je peux en enfilant les gorgées de boisson. Cette étape est interminable. Après plusieurs fausses joies, je gagne enfin le sommet des crêtes. La vue est magnifique. La descente vers Val Pelouse s’annonce longue. Bien raide au début, j’avance à bon rythme. Les premiers du 47km commencent néanmoins à me doubler pour me rappeler que cette vive allure n’est pas si rapide. A Val Pelouse, avec Amandine, Alban et Damien, Papy est de la partie. Je le missionne, il me faut trouver un doliprane sur l’aire de repos. Ce soleil m’accable et l’après-midi ne fait que commencer. Mission accomplie, ça me réconforte. Je remets mon short. Ouf !IMG_20150829_125344.jpg

C’est reparti, l’œil toujours rivé sur le classement. Pied au plancher, je poursuis l’aventure avec mes vieux amis : l’anglaise et mon associé au tee-shirt rouge. Après un nouveau passage en crête, je descends rapidement vers les sources du Gargotton (j’aime bien ce nom), prends un peu d’avance en espérant trouver quelques arbres. Je me contenterais de l’eau fraîche du torrent le temps de repartir avec le tee-shirt rouge.  Dans la montée au col de la Perche, c’est lui qui tire la langue. Il essaie de s’accrocher mais je suis bien content de le distancer. On est plutôt à l’avant de la course et je sens que c’est plutôt l’esprit de compétition qui domine ici. Ce passage de col est plutôt aéré, ça fait du bien. Brève descente et on repart déjà en montée, je ne m’y attendais pas. Le temps pour moi de croiser Jean-Baptiste, Nicole et Lucile, qui bronzent dans les herbes, avec un beau point de vue sur la course. Comment sont-ils arrivés là ? Je ne sais pas et c’est d’ailleurs un peu rendez-vous en terre inconnue depuis Val Pelouse. Je passe avec surprise le sommet du Grand Chat (panneau). C’est joli, faudra venir avec les enfants. Il faut maintenant descendre au Pontet. Les lacets s’enchaînent interminablement, cette descente restera dans les annales, c’est d’une lassitude… Je trouve un camarade pour pester avec moi. Mais où est donc ce point de ravitaillement ? Nous sommes dans la vallée mais toujours rien ! Les avis des gens que nous croisons divergent : 500m, 800m, 20 minutes… bref on finit par y arriver.IMG_20150829_171624.jpg

Je regarde le chronomètre : 35h ! Pas mal, il ne reste que 13 km, je vais pouvoir arriver en moins de 40h. Bonne nouvelle, je repars sans tarder, le motivomètre à 100%. J’avale la dernière montée du parcours à bloc. Je rattrape un coureur puis nous nous retrouvons à trois au sommet. Aïe ça coince pour moi au début de la descente finale… J’ai les plantes de pied couvertes d’ampoules… C’est un calvaire et je ne peux aller à pleine vitesse. Je me fais violence, il faut limiter la casse. Mes deux compagnons filent. Je dépasse quand même quelqu’un dans la descente. Il râle. J’aperçois l’autoroute de Maurienne, elle est encore bien fine. Il reste du chemin. Un concurrent me double tambour battant !! Comment fait-il ? Je râle. C’est terminé, je vais rejoindre Aiguebelle à cette position. Jean-Baptiste m’aide à tenir le rythme sur le dernier kilomètre de plat (d’après lui). Je passe la ligne d’arrivée et fait teinter la cloche de cette Echappée Belle 2015 que je conclue à la 32ème place, en 37h37. Mes chaussures, quasi neuves, sont finies. Juste les forces d’avaler le repas d’arrivée, diot et gratin dauphinois, symboles des deux régions traversées pendant la course, Dauphiné et Savoie. Je n’ai maintenant plus qu’une envie, celle de dormir. Le sommeil a vraiment été une vraie difficulté au cours de cette épreuve.IMG_20150829_193947.jpg

Pour l’anecdote, je parviens à devancer la concurrente anglaise d’une trentaine de minutes. Le concurrent qui avait fini 12ème de l’Ut4M termine en beauté en 22ème position, une bonne heure devant moi. Impressionnant !

fiche_christophe.png

Commentaires

  • Félicitations! Je te souhaite une bonne récuperation. Salutations d'un coureur avec une T-shirt rouge ;)

  • Bravo à toi également ! Effectivement tu avais également un tee-shirt rouge :) Et si je ne me trompe pas, tu es le 3ème larron au sommet de la dernière côte !

  • Oui, on était ensemble à la fort de montgilbert et j'ai admirė tes chaussures cassés :)
    Mon bulletin de ces jours tu trouves sous http://ultra-trail.ch/2015/09/06/echappee-belle-rennbericht/

Les commentaires sont fermés.